samedi, 5.11.23 – Déclaration finale suite à l’atelier –
« Le capitalisme néo-libéral a été instauré, dans une certaine mesure, dans la plupart des pays du monde.
Nous, la jeunesse, souffrons de toutes ses conséquences, qui incluent : la privatisation, le déclin des services publics, la réduction des impôts sur les riches, la précarisation de l’emploi -en particulier pour les jeunes qui se retrouvent dans des cercles vicieux de sous-qualification et de surqualification-, de stages et d’emplois temporaires.
Les manières traditionelles de s’organiser, telles que les syndicats, échouent souvent à répondre aux besoins et aux demandes des travailleurs. En effet, leurs représentents électoraux ont peu de poids dans les relations qui les lient au gouvernement. Si les représentants ne sont pas soudoyés, corrompus, licenciés ou incorporés, ils n’ont pas la possibilité de changer les dynamiques de pouvoir. Afin de faire la différence et de forcer les employeurs et les gouvernements à accepter nos demandes, les participants à l’atelier ont proposé d’adopter une lutte orientée vers le conseil. Cela implique la prise de décision commune et une action collective qui, chacun leur tour, donnent aux travailleurs la confiance en soi et la conscience de classe nécessaire pour s’opposer au pouvoir des capitalistes. Augmenter le degré d’organisation de l’économie en adoptant un modèle orienté vers le conseil signifie que nous reprenons en main la base matérielle de nos vies. »