À l’issue de la Conférence mondiale de la jeunesse « La jeunesse écrit l’histoire » à Paris, des jeunes du monde entier ont réaffirmé leur volonté de lutter ensemble pour la liberté physique d’Abdullah Öcalan. Lors du discours de clôture, Florian André a souligné que c’est Abdullah Öcalan lui-même qui a développé l’idée à l’origine de cette conférence et, au nom du comité préparatoire de la conférence, a réitéré l’importance de la lutte pour sa liberté physique.
Après cette conférence plus que réussie où de nombreuses idées et perspectives nouvelles ont été partagées et où des décisions ont été prises, le comité préparatoire se réjouit de discuter des résultats de cette conférence avec Öcalan lui-même. Il s’agit de le libérer, lui qui a pris l’initiative d’une telle conférence, et de lui rendre compte de ce qui a été réalisé lors de cette conférence.
Il a été clairement établi que la jeunesse ne se contentera pas d’attendre le jour où Öcalan
sera libre, mais qu’elle se battra activement pour cela. En outre, elle est convaincue que ce jour n’est pas loin et qu’il deviendra bientôt réalité.
Il a ainsi été souligné que 25 ans d’isolement et de torture et 32 mois sans signe de vie étaient de trop, que cette situation ne serait pas acceptée un jour de plus et que la lutte se poursuivrait jusqu’au bout, jusqu’à ce que l’objectif de la liberté physique d’Abdullah Öcalan soit atteint.
Après ce discours de clôture, il a également été annoncé dans la déclaration de principes du réseau Youth Writing History, communiquée à la presse et au public au nom des participant-es à la conférence, que les participant-es à la conférence soutiendraient les objectifs de la campagne pour la liberté d’Abdullah Öcalan. La délégation indigène de Cauca Colombia a également souligné sa solidarité avec la lutte de libération kurde dans une déclaration faite sur scène. La delegation a déclarée qu’elles considéraient la lutte pour sa liberté physique comme leur propre lutte.
Le militant Lewis Maghanga, membre de la Ligue socialiste révolutionnaire du Kenya, a également fait une déclaration finale au nom des jeunes de toutes les régions du monde qui ont participé à la conférence, réaffirmant que la lutte pour la liberté physique d’Abdullah Öcalan doit être au cœur de la lutte des jeunes du monde entier :
« Nous souhaitons réitérer notre demande de libération d’Abdullah Öcalan. Nous, les jeunes du monde, considérons le maintien en prison d’Öcalan, le leader du mouvement de libération kurde, comme une tentative et une extension du système pour faire taire les voix authentiques du changement révolutionnaire et pour continuer à opprimer et à exploiter la majorité des travailleurs du monde. Nous, la jeunesse du monde, affirmons que nous considérons la lutte pour la libération d’Abdullah Öcalan comme une extension de la lutte contre le capitalisme, contre le patriarcat, contre l’impérialisme, contre le sionisme et contre toutes les formes d’oppression et d’exploitation qui ont lieu partout dans le monde.
Notre combat permanent passe nécessairement par la revendication de la liberté d’Öcalan. Face à 25 ans d’isolement, situation inacceptable, la lutte doit s’intensifier. »
La conférence de presse et les déclarations ont été accueillies par des chants tels que:
« Liberté pour Öcalan ! »